… Aime trouver à Paris ce qu’elle a aimé ailleurs – Koshi i kari au tobikko pour un dimanche en douceur
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A l’ouverture du sac, je découvre un riz rondouilet mais aux grains de petites tailles. Assez translucide, il est aussi strié dans sa longueur.
Après quelques recherches plutôt infructueuses sur le net, je commence par le laver. 3 fois pour être précise. En le remuant délicatement à chaque bain mais sans trop le bousculer car il semble se briser comme du verre… Ensuite, sur les conseils précieux d’un ami, je laisse tremper mon riz dans une eau propre… 30 minutes… Puis l’égoutte. Mon riz translucide et strié s’est transformé en des petites gouttes d’ivoire. Magnifique!
Pour la cuisson, j’ai placé le riz, à raison de 100 gr dans une petite casserole, avec 150 gr d’eau. Départ assez fort pour porter à ébullition puis j’ai baissé le feu presque au minimum et j’ai laissé faire, couvert, durant 8 minutes…. Extinction des feux. Et je laisse encore reposer 5 minutes toujours couvert…
Là, mon instinct m’a dit de stopper la cuisson du riz en le passant (délicatement) à l’eau froide… Je ne voulais pas un riz chaud avec le tobikko… Et c’est ainsi qu’est née ma gourmandise de ce dimanche pluvieux.
Koshihikari, parfumé de vinaigre de riz à sushi
Tobikko orange
Quelques enoki préalablement poêlés (dans du mycryo) et généreusement salés de fleur de sel
Et une pointe de verdure.
Malgré la cuisson imparfaite de mon premier koshihikari, le tout est un bonheur. Les perles fines et pétillantes du tobikko éclatent en bouche entre les grains de riz moelleux et frais et je me délecte de ce petit bonheur en imaginant la prochaine recette dans laquelle je mettrai en scène mes précieux petits oeufs oranges et iodés…
17 juillet 2011 @ 11:45
Oh la merveilleuse recette si bien décrite. Des que je rentre je couvre acheter ces jolies perles et le fameux riz. Pour le vinaigre, j ai déjà. Merci merci.