… Aime Angèle, sa guinguette et la chansonnette

Quand j’étais petite, Maman et Papa me chantait la chanson d’Angèle…

« Je frappe au numéro 1, je d’mande Mam’zelle Angèle.
La concierge me réponds : – Mais quel métier fait’elle?
Elle fait des pantalons,
des jupes et des jupons,
et des gilets d’flanelle,
Elle fait des pantalons,
des jupes et des jupons,
et des gilets d’coton.
– Ah ah ah , je ne connais pas
ce genre de métier-là.
Allez voir à côté.
Je frappe au numéro 2, je d’mande Mam’zelle Angèle.
… etc. etc. »

(Ici en version étonnante dans l’émission le Petit Rapporteur)… J’écoutais et imaginais un jeune garçon éperdument amoureux d’une jeune Angèle, couturière, qu’il cherche désespérément… Bref, je voulais être Mam’zelle Angèle pour qu’un garçon amoureux me recherche… Ainsi, j’ai toujours aimé ce prénom. C’est ce qui m’a fait regarder cet épisode de « Très Très bon » (*) où il était question d’une Demoiselle Angèle qui avait pris le virage d’une nourriture bio et saine, mise en public par l’ouverture d’une guinguette. La Guinguette d’Angèle, j’adorais ces 4 mots… Je voulais m’appeler Angèle et ouvrir une guinguette. C’est Elle magazine et les éditions Marabout cuisine qui m’ont apporté Angèle sur un plateau doré ! Un plateau LiveChat en réalité. Ce fut donc au numéro 9 de la rue Fromentin à Paris, qu’il fallait frapper pour trouver Angèle la très jolie cuisinière.

Angèle Ferreux Maeght

Pour ce LiveChat (disponible ici), Angèle devait faire 2 exercices. Le premier, pas facile, le direct. Durant 30 à 45 minutes, elle devait nous parler d’elle, de sa philosophie et de son livre, puis nous présenter une recette, seule en face d’un smartphone… Ensuite, elle était rejointe par un petit groupe de bloggeurs – dont mon bloggeur préféré!, pour 2 heures d’atelier et d’échange… Moi, je ne suis que l’hôte, alors je profite de tout cela avec bienveillance et avec mon appareil photo.

J’ai adoré Angèle ! Un pur et très joli rayon de soleil ! Angèle nous explique son parcours, ses débuts en fac’ de médecine, puis la rencontre d’une naturopathe qui l’a faite bifurquer pour prendre cette voix, son amour des produits, des saisons, de la terre, son enfance à la campagne, son amour des gens aussi, à qui elle veut mettre à disposition ce qu’elle sait du manger sain, manger bio, manger bon… Bref, Angèle porte bien son nom ; elle est un ange qui offre son temps et son attention à chacun de nous.

Et elle ne fait pas semblant la Angèle! Elle sait de quoi elle parle! Sa curiosité la fait fouiner partout pour connaitre tous les produits mais aussi pour remonter à leur source et vérifier leur qualité. Côté cuisine, il n’y a qu’à feuilleter son superbe ouvrage riche et coloré pour comprendre qu’elle y excelle aussi. Une pure mine d’or et d’idées !

Le gâteau que vous voyez à droite du livre, est le brownie crû qu’Angèle nous a concocté cet atelier-là. La recette est disponible ici, avec la vidéo et toutes les explications. Je vous la donne écrite ci dessous :

Le Brownie crû d’Angèle

Pour, disons, une douzaine de gourmands qui veulent se faire du bien
Préparation : 15 minutes
Cuisson : Aucune !
Attente : 1 heure à peu près

• 2 càs de beurre de coco
• 150 gr de dattes
• 150 gr de sirop érable
• 3 càs de poudre de cacao crû
• 1 pincée de sel
• 200 gr amandes en poudre
• 1 trait de sirop d’agave et quelques noix pour décorer (Pécan et cajou pour nous)

Faire fondre le beurre de coco.

Mixer ce beurre avec les dattes, le sirop d’érable, le cacao crû et une pincée de sel (il vous faut un robot mixer un peu costaud).

Dans un saladier, mélanger ce mix avec la poudre d’amande puis étaler dans un moule ou un cercle. Placer au frais pour 1h ou plus.

Le brownie a durci, vous pouvez le décorer de noix et d’un filet de sirop d’agave.

La guinguette d’Angèle – Paris

laguinguettedangele.com

Toutes les photos de cette soirée au numéro 9, où on a frappé et trouvé Angèle, sur Facebook

Papa et Dorian

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