… Aime retrouver sa douceur d’enfance – Caillebottes vendéenes
Depuis ce très joli jour de Mai au Quique Dacosta Restaurant, oui, depuis ce magnifique cerisier en fleur où j’ai retrouvé l’amour de Papa et Maman dans un dessert, … depuis ce moment d’extase, j’ai envie de .. Caillebottes !…. Ah ah, kézako?… Combien parmi vous connaissent les caillebottes? Je ne sais pas si ça se porte toujours au pluriel ou si une caillebotte est autorisée – moi, en tous cas, j’aime bien quand il y en a plusieurs dans le frigo… Les caillebottes, c’est tout simplement un lait caillé à la présure puis servi ultra frappé avec ce qui nous fait plaisir en garniture.
Je ne sais pas pourquoi mais je ne m’en suis juste jamais faites. Fallait-il donc qu’elles soient préparés par Maman, par Mamie, ou encore par Régine sur les pentes douces du Mont des Alouettes pour être bonnes? Je ne sais pas… Tout simplement parce que ça ne m’est jamais vraiment venu à l’idée. Les yaourts, oui. Le fromage frais, oui. Mais les caillebottes de ma Vendée chérie, non. Allez comprendre… Et v’là t’y pas que Quique DACOSTA les fait remonter à la surface de ma mémoire et de mes envies, en me les offrant dans toute leur fraicheur et leur blancheur, divinement cachées sous un sable à la cerise. Quel pied! Quel souvenir ce dessert! Quelle plongée dans les plus beaux moments de mon enfance ! …MMmmmmm…… Bon, même si je retourne régulièrement là-bas maintenant, peut-être que je peux me les offrir ici non? Allez, un détour à la pharmacie pour commander un tube de présure et hop !
Les caillebottes de mon enfance
- 1 litre de crû… Ceux qui peuvent iront chercher le lait au pis de la vache…
- 9 gr/90 ml de présure… A commander en pharmacie
Faites bouillir le lait et le laisser refroidir jusqu’à atteindre les 35°C/38°C environ.
Ajoutez la présure en mélangeant à la cuillère en bois comme Mamie.
Versez dans un grand plat ou dans des ramequins individuels.
Placez au froid une nuit.
Au moment de servir, rompez les caillebottes en les incisant de part en part avec un couteau, et laissez le petit lait se former quelques minutes.
Garnissez de ce qui vous fait plaisir et dévorez sans limite, surtout quand il fait chaud !
Quand nous sommes autour de la grande table familiale, c’est le sucre roux avec ses gros grains, qui vient agrémenter nos caillebottes. Et les adultes, qui ont droit à la caféine, verseront sur leur portion, une tasse d’expresso bien chaud. Le chaud et le froid. La douceur du lait caillé et la force de l’arabica. Le moelleux des caillebottes et le croustillant du sucre roux. Ce dessert touche la perfection dans toute sa simplicité !
Sauf que moi, je reste avec le souvenir de cet accord avec la cerise…. Alors là, seule dans mon petit nid, je vais me faire un énorme plaisir…. Caillebottes garnies de cerises Amarena et d’un peu de leur sirop…. Et des miettes de sable chocolaté….. Bah vous savez quoi?… Non, je ne dirai pas que ce fut aussi bon que le cerisier en fleur du Chef… Mais ce fut tout de même un plaisir assez énorme 😉
Le papougnard
4 août 2010 @ 7:25 pm
Bonsoir ma grande,
Je viens de copier sur mon « histoire du cookcooning.com », la recette des caillebottes. Une flambée de souvenirs dans la cheminée de ma mémoire… ma mère d’abord, puis ta maman et puis les Herbiers…. Que du bonheur !
Voilà le dessert que j’aimerais que tu me fasses quand je monterai à Paris te voir. Car, il va bien falloir que j’aille te voir un de ces jours. Déjà Maman m’a parlé d’y monter fin septembre et dans ce cas, je monterais avec elle.
Mille bises et bravo pour ton nouveau site, plus frais et surtout (pour moi) plus lisible !
Mille bises en plus
Gamelle
4 août 2010 @ 11:21 pm
Les caillebottes de mon enfance, sont sucrée au départ, Et j’adore les coté crissant de l’enveloppe réalisée par la cuisson…
Et Boire le petit lait ensuite… Humm!… Désaltérant au possible…
Pour le cerisier en fleur… Bah, on attendra la prochaine saison, les cerises sont déjà mûres et prêtes pour faire la confiture…