… Aime et a envie de le dire… Alexandre Mazzia, David Toutain et tous les autres
Aujourd’hui, c’est la Saint-Valentin.
Je n’ai pas d’amoureux à qui la souhaiter. Je sens parfois dans le regard de certains une incompréhension face à ma « solitude »… Comme s’il était impossible d’être heureux sans être deux… Vous voyez les guillemets qui entourent solitude ?
Le truc, c’est que je ne me sens pas seule. Tellement pas. Et s’il n’y a pas un être que j’aime, il y en a plein que j’adore. Ma Famille et mes Amis. Entre autres, il y a eux, mes Amis Chefs. Alex et Alex. Et David. Et Quique. Et Loic. Et San. Et Geoff et Santi. Et Romain aussi. Et d’autres encore. Je les aime pour ce qu’ils sont et pour ce qu’ils font. Parce qu’à rester souvent près d’eux au coin du passe, mon admiration ne cesse de grandir devant leur travail. Je les vois s’user des heures anormalement nombreuses et intensives pour nous offrir le meilleur d’eux-même et de leur cuisine. Je les vois couper les cheveux en quatre dans le sens de la longueur pour faire face aux aléas des ressources humaines, au débarquement démoralisant de telle ou telle inspection ou encore aux pannes du matériel qui s’use comme les chefs mais avec beaucoup moins d’endurance… Les Chefs, ils ne lâchent rien. Ils encaissent. Ils rebondissent… Je les vois donner. Me donner. Alors non, vraiment, pas besoin de Valentin pour me sentir bien.
Et quand les Amis chefs ont deux minutes pour se poser ?… Ils sautent dans un train ou dans un avion pour aller donner encore de leur personne, de leur temps et de leur passion dans un moment de partage.
C’est ce qu’a fait la famille Toutain il y a une semaine. Destination Marseille pour aller goûter la chaleur de la maison phocéenne d’Alexandre Mazzia. Et là encore, bien installée au comptoir, j’ai savouré avec le même plaisir les assiettes et le spectacle de ces deux-là tout « collés ».
Tout au long du dîner ils sont restés côte à côté. A chaque fois que je levais le nez de mon assiette ou l’oeil de mon appareil, je les voyais ensemble. Pour chaque dressage et chaque envoi. Un coup au comptoir, plus tard aux fourneaux. A croire qu’ils étaient contents de se retrouver 😉
Je les regarde tous les deux. Et je ne sais pourquoi mais mon esprit pense à cet autre Chef, M. Violier, qui s’est suicidé la veille de la sortie du Guide Rouge… Comme l’a fait M. Loiseau des années avant lui. Et l’angoisse me prend. J’ai peur pour mes Amis. Nom de nom, c’est si dur tout ça. Cuisiner. Mais aussi gérer. Et affronter les médias et les critiques incisives. C’est si fatiguant. Ca demande une énergie physique hors norme, un moral d’acier et une intelligence bien au delà de la moyenne… Ils sont si rares nos Talentueux Chefs… Je voudrais tellement leur offrir à tous des heures de sommeil, des moments de détente… Etre avec chacun d’eux au quotidien pour les aider et les soulager au maximum… Je voudrais tellement que le monde réalise. Et chouchoute ces talents si particuliers…
En tous cas, aujourd’hui, jour de la fête des Amoureux,
j’ai juste envie de leur dire :
Je vous Aime.
Si fort.
Et dire aussi merci.
Tellement.
Et faites gaffe les copains, ok ?… parce que sans vous, ce ne serait pas pareil tout ça…
Sans vous, je n’aurais pas goûté le chocolat à l’anguille fumée… (c) AM
Ni ces moshi moshi au persil… (c)dt
Et tellement d’autres créations.
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Toutes les photos de ce 4-mains véritablement côte-à-côte sur Facebook.
14 février 2016 @ 10:26
et moi aussi je t aime parcequ il faudrait être aveugle pour voir l amour que tu diffuse.
A demain.
15 février 2016 @ 10:54
Merci Stéphanie .. nous aussi on t’aime
Quel reportage !
Bises et à très vite
15 février 2016 @ 11:30
Bonjour ma puce
J’aime beaucoup ton nouveau message de blog
Bisous du PAPAPAPAPAP
15 février 2016 @ 4:06
Quel joli texte, quelle belle preuve d’amour et de respect…J’ai eu le plaisir de cotoyer David Toutain dans ça cusine pour quelques semaines…Talentueux, Intense, concentré, déterminé et généreux à la fois. Quelle chance que vous avez eu ce soir là…..
18 février 2016 @ 10:57
Merci Jean-Paul 🙂