… Aime dire stop aux perturbateurs endocriniens dans la mesure du possible – Etape 1 : STOP AU PLASTIQUE !
C’est en regardant les débats des politiques et des experts, les reportages sur l’état de santé des nouvelles générations, et le manque de fermeté du gouvernement face au problème des perturbateurs endocriniens que j’ai décidé de dégager le plastique du CookCoon. STOP AU PLASTIQUE ! Pourquoi ? Parce qu’une partie des perturbateurs endocriniens provient du plastique dont le plus connu, le bisphenol A, interdit en France mais largement autorisé dans d’autres pays. Ici un article sur LCI qui détaille tout cela (mais il y en a des centaines d’autres). Si vous en doutez encore ou si cela vous parait nébuleux ou lointain, voici 2 reportages qui éclairent :
Le premier date de 2010, 7 ans déjà ! Dans le 2ème, je vous invite à aller directement à 14min35 sec. Les reporters visitent une maison avec un médecin qui explique où sont les perturbateurs.
Je sais bien que je ne gagnerai pas le combat. Mais si déjà, je retire de ma maison tous les éléments directement source de cette pollution, alors je fais un petit pas en avant.
Si chacun de nous fait un petit pas en avant, tous ces petits pas pour l’Homme seront un grand pas pour l’Humanité (ça me rappelle quelque chose…). Il ne faut pas attendre que l’Europe vote des interdictions ni espérer que le gouvernement vote des lois pour nous protéger contre tout ça. Je suis toujours un peu agacée par Madame et Monsieur Tout l’monde (« Les gens » comme dirait qui-vous-savez, et comme je disais, moi aussi, avant que cela ne devienne sa petite phrase) qui pensent que c’est au gouvernement d’agir en priorité. Et bien je suis désolée de vous le dire mais non ! Il est temps de comprendre que le gouvernement est bloqué par 2 éléments trop forts pour lui : les lobbyistes et les grévistes. Il n’y a qu’à regarder Nicolas Hulot remiser ses convictions au placard et se tortiller pour justifier ses pas de danse en arrière… Déception…
Le gouvernement ne sait pas dire non aux entreprises qui vendent des produits de merde, financent ainsi une grosse partie de l’activité de notre pays et nous rémunèrent… Voyez comme il ne sait pas dire non, non plus, aux agriculteurs qui nous tuent et se tuent eux-mêmes à coup de glyphosate. C’est du délire. Ce n’est pas si simple. Ce n’est pas blanc ou noir et les politiques ne font que faire au mieux (j’ose l’espérer) pour répondre aux préoccupations divergentes des uns et des autres.
Il faut reconnaitre que si, demain, nos ministres votaient d’un coup une loi anti-plastique, vous pensez bien que ce serait une énorme autre source de perturbations ! Alors que, si chacun de nous, individuellement, nous changeons nos habitudes un jour après l’autre, alors l’économie, les entreprises, les marchés, auront le temps de prendre en compte nos changements d’habitude pour transformer leurs habitudes de fabrication, leur saxes de recherche, leurs campagnes marketing, nos compétences et nos emplois.
C’est à nous d’agir.
Vous voudriez que le changement se fasse vite ? Alors changez vite vos habitudes !
C’est à nous d’agir, et vite!
Alors voilà, STOP AU PLASTIQUE AU COOKCOON… Et croyez-moi, en plus d’y gagner en terme de santé, j’y gagne aussi financièrement et esthétiquement. Explications en images.
Le tout premier objet en plastique qui a été l’objet de ma campagne fut la carafe à filtrer l’eau. Comme beaucoup, j’avais opté pour cette carafe dont je ne nommerai la marque. La carafe est en plastique. Le support du filtre est en plastique. Le filtre est dans du plastique. Son couvercle est en plastique. Résultat : un objet d’une laideur à vous couper la soif et, en plus, très encombrant dans la porte du réfrigérateur. Je lui ai trouvé un substitut, une jolie carafe en verre, fermée par un bouchon de liège et dans lequel je glisse un charbon assurant le rôle de filtre. Ca donne ceci :
(Oups, on voit la marque )
Admettez que j’y gagne en design non ?… Et financièrement alors ?… Une pluie d’économie :
– l’objet de gauche : 20 € TTC + 6,5 € de filtre par mois
– ma jolie carafe : 9 € TTC + 1,2 € de filtre par mois
Et je sens bien que la durée de vie du verre sera nettement plus élevée que celle du plastique.
Un autre exemple :
Le panier à salade !
Ca se passe de commentaire.
Maintenant, j’avoue qu’il y a quelques objets dont je ne me suis pas débarrassée. Ma spatule en silicone souple, magique pour mélanger et bien gratter les pâtes à gâteau dans les cul-de-poule, oui, j’avoue – mea culpa – je ne m’en suis pas débarrassée. Parce que je pèse le pour et le contre. Cette spatule me permet en quelque sorte de bien « pré-laver » les saladiers, de bien gratter la sauce au fond de la casserole et, donc, de cuire 100% de ma pâte à gâteau et de rejeter moins de salissures dans l’évier. Je n’ai pas mis sur le trottoir non plus les tiroirs en plastique de mon réfrigérateur, ni mon petit batteur… Je nourris l’espoir que mon petit corps peut encaisser un peu de perturbateurs endocriniens et, donc, je ne deviens pas une intégriste du « NO PLASTIC ». Je minimise les dégâts.
Maintenant quelques informations sur la jolie carafe (que j’ai offert à beaucoup de mes proches !) :
– la carafe a été achetée chez Monoprix
– le filtre en charbon actif s’achète à la maison du Zéro Déchet à Paris, ou sur de nombreux sites internet / Il dure 6 mois dans la carafe puis peut encore servir 3 ou 6 mois pour retirer les mauvaises odeurs des chaussures, avant de finir gentiment dans le tas de compost où il se dégradera facilement.
Ici un article qui vous en parle en détails sur consoglobe.