… Aime les rencontres précieuses et les plantes sauvages comestibles – Colin et le maceron
Le plus bel aspect de mon nouveau projet d’éco-lieu est, de loin, les rencontres qu’il occasionne. Notre petite équipe de 6 doux rêveurs s’est étoffée. Nous avons eu la chance de croiser la route de Colin, un jeune maraîcher aussi talentueux que joyeux, et qui a accepté de monter dans le train avec nous. Colin est hyper impressionnant ! Du haut de ses 24 ans, il est une encyclopédie des plantes. Il les aime de passion et les connait par coeur. Il aime aussi écouter, observer et partager.
Quelque part, un chemin…
… Au bout, la mer et la Rochelle…
… et trois garçons dans le vent
Colin – Baptiste – Jordan
Nous avons eu la chance de profiter de ses savoirs au cours d’une balade en bord de mer, balade au cours de laquelle il nous a appris à identifier des plantes sauvages comestibles. Vous savez à quel point j’affectionne ce domaine de connaissances. Je vous ai déjà présenté l’ortie, le pourpier et la consoude. Grâce à Colin, je vous présente aujourd’hui le maceron.
A droite, une superbe brassée de maceron
J’ai ramené à la maison non seulement ces feuilles de maceron qui ressemblent à un gros persil, mais aussi ses graines, petites billes noires qui ne sont pas sans rappeler le poivre. Colin m’avait appris que feuilles et graines pouvaient se manger. J’allais l’expérimenter.
Les graines / Les feuilles et leurs tiges
Les graines hachées / les tiges émincées menu / Les feuilles entières
Sincèrement, pour découvrir ce maceron, j’avoue que j’ai fait avec ce qui était sous ma main. Ca donne donc :
Cocotte de quinoa et pommes de terre (de mon potager!), au maceron et au foie de morue
Pour 3 personnes environ
Préparation : 15 minutes
Cuisson : 15 minutes ; Autocuiseur
- 400 g de pommes de terre (plutôt à chair ferme) pelées et taillées en cubes
- 1 petit verre de quinoa et 1,25 petit verre d’eau
- Un peu d’huile et/ou de beurre
- 2 ou 3 gousses d’ail pelées et hachées finement
- 5 à 7 brins de maceron et leurs feuilles préparés comme ci-dessus
- Qq graines de maceron hachées
- Du foie de morue si vous aimez
- Sel
La préparation est toute simple : Dans un autocuiseur, chauffer l’huile. Y faire sauter les feuilles de maceron. Saler légèrement. Ajouter un peu de beurre si vous aimez (moi j’aime!). Puis débarrasser quand les feuilles sont tendres.
Sans le laver, placer dans l’autocuiseur l’eau, le sel, l’ail, les tiges de maceron, le poivre de maceron. Mélanger. Ajouter le quinoa et par dessus les pommes de terre. Fermer l’autocuiseur et faire cuire 9 minutes sous pression. Stopper la chauffe et laisser retomber la pression (pour finir la cuisson sans consommer d’énergie).
Quand la soupape retombe, ajouter les feuilles de maceron sautées. Mélanger ; elles vont se réchauffer.
Ajouter le foie de morue et servir!
Gustativement, le maceron se rapproche de l’épinard mais en plus amer. Il faut donc l’utiliser pour agrémenter un plat mais je ne suis pas certaine qu’un velouté de maceron serait agréable… Par contre, associer le goût « chlorophyllé » et amer du maceron avec la douceur sucrée d’une butternut peut être très très sympa!
Colin et l’épine noire à sa droite. Vous savez? L’épine noire! Celle dont on fait un alcool? :-).
Colin – « Là, tu vois les petites pointes en bas de la feuille. Ca veut dire que c’est du pissenlit »
Pissenlit
Oseille
Blette sauvage
Allez, à la r’voyure les Ami.e.s ! Et la prochaine fois, on vous emmène avec nous!