… Aime se simplifier la vie – Ail lactofermentée (et un nouveau documentaire à regarder absolument)

S’il fallait encore justifier de l’utilité de cuisiner des produits frais, locaux, achetés en circuit court, nous pourrions regarder et partager le nouveau documentaire de Kate Winslet : https://youtube.com/watch?v=2s4EYAeZt9Ie . La version française est racontée par Hugo Clément et disponible gratuitement sur YouTube

Je poursuis mes investigations dans le vaste monde bouillonnant de la lactofermentation. J’y trouve mille recettes à expérimenter. Mais il faut s’armer de patience, car une lactofermentation ne demande pas un temps de cuisson court mais un de temps de repos long. C’est peut-être aussi un des aspects intéressants de cet univers : on y apprend à donner le temps au temps. Et aux bactéries.

La recette que je pratique depuis 6 mois et qui est ma préférée pour le moment, est celle de l’ail lactofermenté. Je l’ai adoptée, car elle est vraiment pratique et inratable. De plus, elle donne à l’ail un goût bonifié. Sans oublier la saumure qui est fabuleuse.

J’adore l’ail. J’en mets partout. Y’a juste que l’ail, bah c’est casse-pieds à éplucher, avec ce jus qui colle aux doigts et ce parfum qu’il laisse sur la peau… Grâce à la lactofermentation, j’achète l’ail par 5 ou 6 têtes. Je me pose une fois pour toute pour l’épluchage (en écoutant un podcast), et zou, direct en lactofermentation. A partir de là, les gousses peuvent être utilisées immédiatement ou plus tard, sans aucune DLC. Ainsi, jour après jour, je pioche les gousses dont j’ai besoin pendant que les autres continuent leur fermentation tranquillement. Vous noterez aussi que c’est une méthode qui évite de jeter des gousses qui auraient germé trop vite ou pourri (objectif zéro déchet). Quand la fermentation commence à se faire, je prélève aussi du jus de fermentation pour parfumer une soupe, une sauce, un flan, un cake ou une vinaigrette.

Ail lactofermentée

Pour plein d’ail
Préparation : disons 45 minutes
Repos : de rien à quelques jours, sans limite de durée

• 5 ou 6 têtes d’ail
• Eau filtrée
• Sel de mer gris
• Option : laurier, poivre, baie de genièvre…

Peler les gousses d’ail.

Les placer dans un pot type Le Parfait avec étrier métallique et joint en caoutchouc. Là, j’utilise les pots de 50 cl.

Placer le pot rempli, sur votre balance. Tarer. Couvrir d’eau en pesant. Ajouter des aromates qui vous font plaisir, ou pas, c’est comme vous aimez.

Avec une règle de trois, déterminer le poids de sel qu’il faut ajouter, sachant qu’on vise une saumure à 2%. Par exemple, si vous ajoutez 200g d’eau, alors ajoutez aussi 2% x 200 g : 4 g de sel de mer gris.

Fermer, secouer un peu pour répartir le sel. Laisser reposer à température ambiante.

Si vous êtes déjà en train de cogiter les idées cadeaux de Noël prochain, croyez-moi, un joli pot customisé rempli d’ail fermenté fera plaisir à tous les gourmets, leur apportant en même temps praticité, goût et bonne santé.