… Aime ne rien gâcher. Petit geste #11 : je racle les bords !
Pour illustrer mon propos, je vous propose une recette de pain sans gluten ! Et là, pour le coup, c’est un vrai pain dans le sens où j’utilise de la levure de boulanger (contrairement à ce premier vrai-faux pain sans gluten à la levure chimique)… Pas que je sois allergique ou intolérante au gluten. Mais parce que je m’intéresse à tous les types de recette, et parce que ce pain est vraiment méga rapide à faire et méga bon au petit-déjeuner!
Pain à la farine de châtaigne
Pour un gros pain de plus de 1 kg
Préparation : 10 minutes
Cuisson : 1h15 ; Four : 180°C
- 50 g / 5 cl d’huile d’olive de bonne qualité
- 10 g / 1 cl de vinaigre blanc
- 10 g de sel
- 500 g / 50 cl d’eau (filtrée de préférence, pour éviter le chlore incompatible avec les bactéries de la levure)
- 150 g de farine de sarrasin
- 150 g de farine de châtaigne
- 150 g de farine de pois chiche
- 1 sachet de levure de boulanger déshydratée
Chemiser un grand moule à manquer.
Dans un saladier, placer l’huile, le vinaigre et le sel.
Chauffer l’eau dans une casserole jusqu’à ce que votre doigt, plongé dans l’eau, ressente bien la chaleur (comme l’eau d’un bain bien chaud en hiver – ne portez pas l’eau à ébullition!).
Verser l’eau chaude dans le saladier.
Ajouter les 3 farines puis la levure et bien mélanger à la cuillère en bois.
Verser la pâte dans le moule chemisé puis placer au four à 45°C pour faire lever (environ 1 heure ; la pâte va presque doubler de volume).
Monter la chaleur de votre four à 180°C et cuire le pain 1h15.
Démouler, et laisser refroidir avant de trancher et consommer.
Le pain avant de lever / Le pain levé / Le pain cuit
Le goût de ce pain est très typé et l’équilibre de goût entre sarrasin et châtaigne est impeccable. C’est un pain qui tient tête à une marmelade d’orange ou même à une confiture au citron servi avec un bon thé anglais.
Et le petit geste #11 alors ?
Je sais que je vous ai incité à vous débarrasser de tous les plastiques de votre maison. Mais il y a un objet qui, selon moi, bien qu’il soit en silicone, fait partie des objets écologiques. Je veux parler de la maryse, ou encore spatule souple en silicone. Vous savez? Celle qui permet de bien gratter les bords?
Avec quelques limites tout de même : la spatule ne doit JAMAIS servir à mélanger une préparation chaude (la chaleur démultiplie le transfert de particules néfastes dans les aliments). Elle ne doit intervenir dans la recette qu’au moment de racler un contenant comme ici :
Pâte restant dans le saladier si je racle à la spatule en bois
Pâte restant dans le saladier, et sur la spatule en bois, si je racle à la spatule en silicone
Vous voyez le côté écolo de la spatule? Elle permet de bien récupérer toute la préparation et évite que ce qui reste sur les bords, ne parte soit dans la poubelle soit dans les eaux sales de l’évier. Et ça, pour moi, c’est important : réduction des déchets et limitation des saletés dans l’eau.