… Aime ces recycleurs de l’ombre – et lombricomposteur en bois de palette ! Trop – Fière !
Depuis longtemps je rêvais d’un lombricomposteur. A défaut d’un gros tas de compost dans le fond du grand jardin que je n’ai pas (pas encore), je voulais cette petite machine naturelle à recycler nos déchets et à fabriquer du compost qui sera parfait pour les quelques plantations de notre cour d’immeuble (On fait avec ce qu’on a).
Depuis longtemps, je louchais sur les photos de meubles en palette qui fleurissent sur le net. Et je rêvais de savoir comment démonter une palette pour utiliser ce joli bois et pour le transformer en quelque chose de beau, telle une alchimiste.
Ce sont les palettes qui ont allumé la mèche. J’ai trouvé quelque chose de formidable ! Leroy Merlin propose des cours sur l’art de faire des meubles en palette. Le tarif de 25 euros pour 3 heures de cours est imbattable. Vous trouvez ces cours sur leur site internet où vous pouvez vous inscrire en ligne – Il n’y en a pas assez à mon goût. C’est hyper facile (si ce n’est que ces cours ne sont pas nombreux…).
Comme je sais l’engouement de mon adorable Aurélie pour les mêmes délires écolo-bobo-recyclons-bio-durables que moi, je l’ai inscrite et nous sommes allées au Leroy Merlin de Gennevilliers. Première cerise sur le gâteau, comme il s’agit d’un samedi de fin juillet, personne d’autre ne se présentera et nous aurons le professeur pour nous toutes seules. Deuxième cerise sur le gâteau, quand nous parlons de notre projet de lombricomposteur, le professeur trouvera ça génial et proposera de le réaliser durant le cours.
Moi – Kemal notre super professeur – Notre lombicomposteur – Aurélie
Ni une ni 2, mais plutôt 3 heures et 3 personnes, et hop ! Nous sommes rentrées à la cour Fromentin avec notre machine à recycler ! TELLEMENT CONTENTES!!
Comme je sais que beaucoup parmi vous y songe et comme j’imagine que quelques uns (dont je faisais partie) « pleurent » devant les images de lombricomposteurs en plastic moches, peu écolo, et, surtout, pas du tout design pour quelque chose qui doit trôner dans la cuisine ! … alors je partage avec vous notre bijou
Concrètement :
– 3 caissons ouverts sur le dessus, 1 de 10 cm de haut et 2 de 20 cm de haut. Ces hauteurs ont été déterminées par la hauteur des bois que nous avons récupérés. Pour les autres dimensions, les caissons font un rectangle de 40 x 60 cm environ,
– les 2 caissons les plus hauts sont percés de trous de 12 cm de diamètre (ou 10, je ne sais plus) pour permettre la circulation des lombrics entre les 2 plateaux ; chaque interstice a été bouchée avec de la colle à bois (ou autre chose, je ne sais plus),
– un couvercle.
Ensuite, nous avons équipé notre merveille :
– de grillage au fond des caissons pour que seuls les lombrics circulent de bas en haut mais pas les déchets ni la terre,
– de roulettes,
– de petites clips pour maintenir les caissons entre eux,
– d’un sac poubelle dans le caisson du bas pour récolter le jus de compostage,
– de joints pour que le lombricomposteur soit le plus étanche possible (surtout si on veut éviter le pourrissement et la prolifération de moucherons),
– et même de poignées en palette toujours.
Nous ne l’avons absolument pas traité, ni verni, ni peint. Notre Précieux vit à l’intérieur. Il pourrait vivre à l’extérieur mais il faudrait alors traiter les parties externes pour qu’elles supportent la pluie et les changements de température.
En août, j’ai récupéré des lombrics gratuitement grâce au réseau Plus 2 vers qui met en relation les donateurs et les nouveaux lombricompostephiles. Pour les installer, j’avoue ne pas avoir suivi les conseils compliqués disant qu’il faut un coussin d’humidité bla bla bla. Non, j’ai juste mis un carton mouillé au fond du caisson, et déposé mes tit’ bêtes avec de la terre. Je les ai laissées tranquilles durant 4 semaines, le temps qu’elles s’adaptent à leur nouvelle maison puis j’ai commencé à les nourrir de bonnes épluchures et de marc de café dont, parait-il, elles raffolent.
Et tout cela se passe à merveille ! Mes petits recycleurs de « l’ombre » sont en pleine forme et se tortillent avec beaucoup d’énergie quand je les chatouille. Des petits billes jaunes sont apparus, montrant que la reproduction a commencé (les petites billes jaunes ne sont autre que des oeufs). Le lombricomposteur garde une humidité idéale et sent merveilleusement bon la terre mouillée. Seul bémol : il faut que je récupère très prochainement plus de lombrics, car ils ne sont pas assez nombreux pour engloutir tout ce que mon métier de créateur de recette génère comme épluchures de légumes .
Si jamais vous vouliez vous aussi équiper votre cuisine de cette boîte à vers sans avoir à subir un truc en plastique moche, et sans en passer par le démontage sportif de palettes, vous pouvez commander en ligne une « boîte à terre » ici, ou encore ici, sur planetahuerto.
Liens utiles :
Cours de recyclage de palette sur internet / Leroy Merlin
Des lombrics gratuits / Plus2vers
Youtube pour savoir comment mettre en route un lombricomposteur, et surtout, quoi leur donner à manger
Un site pour acquérir un lombricomposteur en bois déjà tout fait ou un autre ici.
Toutes les photos de notre séance de bricolage écologique sur Facebook
Delphine M
3 octobre 2018 @ 3:39 pm
Bonjour,
Quel type de joint avez-vous utilisé pour boucher les interstices? Vous dites de la colle à bois? Je pensais sinon à du mastic de fenêtre, ou du joint de carrelage, mais est-ce que á ne risque pas d’empoisonner les vers? ou de la cire d’abeille, mais son odeur ne va-t-elle pas attirer les moucherons?
Merci de vos conseils!
admin
3 octobre 2018 @ 4:50 pm
Je pense que c’est de la colle à bois. Le mastic devrait le faire aussi… il en faut tres peu. Je doute que cela suffise à empoisonner les vers 🙂 La cire d’abeille serait un sacré luxe…. je vous souhaite une belle fabrication !