… Aime la famille Bellanger, une famille qui vous veut du bien, et une guinguette à découvrir sur les bords de Loire
De nouveau, grâce à l’association Ecotable avec laquelle je collabore très fièrement, j’ai eu la chance de rencontrer une famille formidable guidée par l’envie de faire du bien aux autres.
Traverser la Loire par un pont métallique style Art Déco, découvrir de longues plages de sable fin inattendues, ignorer l’indication du cul de sac et s’enfiler sur une route tout juste assez large pour 2 voitures, et, enfin, se poser pour un bon moment dans la quiétude du Bout de l’Ile. Laissez-vous aller ; vous venez d’entrer dans l’univers apaisant de la famille Bellanger, la Guinguette.
Alexandre, le fils, et son amie Clémence, embarquée dans l’aventure,
Louise la fille, Jean-Jacques, le Papa, et Véronique, la Maman
La Guinguette au Bout de l’Ile fut ouverte l’été 2019 par les enfants, Louise et Alexandre. Immédiatement adoptée par une clientèle hétéroclite et fidèle, elle est le prolongement naturel de la structure d’accueil composée de quelques chambres d’hôtes et de yourtes, créée par Jean-Jacques et Véronique, les parents, en 2012.
La valeur qui anime la famille Bellanger, qui guide leur choix et transcende tous leurs projets, c’est l’Autre, l’Amour de l’Autre. L’Humain est au cœur de leurs préoccupations et en prendre soin est le fil rouge de leurs engagements. Si, à l’époque, Jean-Jacques quitte son emploi de commercial pour se lancer dans la création d’une maison d’accueil pour enfants en difficulté, c’est parce qu’il ne supporte pas les conditions de fabrication des produits qu’il doit vendre. Si la structure d’accueil des enfants en difficulté devient une maison d’hôte atypique, c’est parce que la famille a adopté un de ces enfants. Si les fournisseurs sont à 99% des producteurs raisonnables et locaux, c’est parce que les conditions d’emploi et de fabrication sont éthiques.
« C’est tellement plus facile de vendre un fromage
quand on sait la quantité d’amour qui a été mis dedans » – Jean-Jacques
Si les produits achetés sont bio, c’est pour alimenter sainement les clients. S’il n’y a qu’un service allant de 11h à 23h, c’est pour que ces mêmes clients puissent rester suspendus à la Guinguette mais hors du temps, aussi longtemps qu’ils le souhaitent. Il n’est pas rare de voir des personnes prendre l’apéritif à une table sous les parasols, puis manger dans la fraicheur de la salle, prendre le café au soleil et se laisser aller à la sieste dans les transats avant de repartir avec le sourire.
« Les gens apprécient de pouvoir rester tout l’après-midi ;quel bonheur de voir les gens
partir avec le sourire ; ça vaut tout l’or du monde ! » – Véronique
De cet amour de l’autre découle tout le reste. Prendre soin de l’humain, c’est prendre soin de ce qu’on lui donne à manger et c’est prendre soin de son environnement. Empathie, bienveillance et éco-responsabilité ne sont pas dissociables. Rénovation des lieux avec des matières disponibles sur place, aménagement avec un ameublement de seconde main, compostage des déchets alimentaires, réduction des déchets, rotation des contenants avec les producteurs, … ce qui est bon pour la planète est bon pour l’humain et réciproquement.
« La clé de notre bonheur est que nous sommes en adéquation avec
nos valeurs tout en faisant du durable. » – Louise
Côté cuisine, Véronique confesse qu’elle est autodidacte, tout comme Louise. Tout en respectant les codes de l’esprit guinguette, ces mères Montjeannaises mitonnent pour leurs clients comme elles mitonnent pour leurs enfants. Quand la cuisine se prépare à partir d’ingrédients bio et de grande qualité, et quand elle basée sur les connaissances culinaires d’une Maman, finalement, n’est-ce pas là l’essentiel ? En tous cas, le résultat est dans l’assiette. La fricassée d’anguille (pêche raisonnée) de Loire, juste sautées au beurre, accompagnée des frites de pomme de terre de l’île est un régal. La trilogie de fromages des Mauges et le pain du paysan boulanger Samuel Poupin se suffisent. Et la boule de sorbet au kiwi d’Anjou, sorbet mis au point par les garçons glaciers angevins et servi sur le sablé maison de Louise, achèvent de justifier le déplacement !
Asperges blanches, salade et beurre fouetté (accompagnées d’une bière locale et fabriquée par la brasserie Tête Haute – artisanale, bio et solidaire)
Fricassée d’anguille et frites maison
Sorbet kiwi et sablé maison
Pain de Samuel Poupin, paysan, boulanger
Tome de Valanjou – GAEC Bellis Perennis, en cours de certification bio
Chèvre de la Pommeraie – Amélie Blouin, en conversion bio
Camembert de Christophe (biosèv’) du Pin-Aux-Mauges
La Guinguette au bout de l’île
La Queue de l’Île – 49570 Montjean-sur-Loire
www.auboutdelile.fr // Page Facebook à suivre pour connaître l’agenda des événements (converts et autres)