… Aime partager son amour du coing avec une Grande Amie – Crumble de coings par moi et Capucine

Je crois que plus je vieillis et plus j’aime l’automne. Il signe le retour des couchers de soleil à l’heure de l’apéritif, celui de la fraîcheur, la maturité des courges qui figurent dans mon top 3 des légumes favoris, la naissance des premiers bébés choux-fleurs dans les paniers de Louise… et la cueillette des coings qui alourdissent les branches de leur arbre maternel.

J’a-dore les coings. Je le trouve photogénique et délicieux.

Malheureusement, ils n’ont pas toujours bonne presse. Impossible à consommer crû, dur à peler, ce fruit en dissuade plus d’un.

Pourtant, grâce à quelques astuces, il est extrêmement facile à valoriser :

• La première astuce est?… Devinez?… De quoi je parle sans cesse sur ce blog?…. La cocotte-minute!!… Bah oui, encore elle – Désolée… Grâce à la pression, notre CocotteM parvient à bout rapidement de la dureté du coing avec un minimum d’eau. Je vous ai déjà donné l’exemple du coing confit à la cocotteM… Il faudra que je vous donne la recette de la gelée de coing aussi.
• La deuxième astuce est, bien entendu, de choisir des coings bio qu’il sera donc inutile de peler. Ce “non-pelage” aura aussi l’avantage de limiter l’oxydation du coing. Ne vous inquiétez pas : la peau sera tendre après sa cuisson (surtout en CocotteM).
• La troisième astuce consiste à couper le coing en suivant les étapes comme ci-dessous (de gauche à droite) :

Couper en 2 dans la hauteur / Puis encore en 2 dans la hauteur / puis en 3 ou 4 dans l’autre sens / puis couper la pointe dure (coeur, pépins et tige)

Vous verrez qu’ainsi, la préparation du coing avant sa cuisson va devenir un jeu d’enfant (enfin un jeu d’enfant avec un couteau dans les mains donc faites attention tout d’même).

Quand vous maitrisez la découpe facile et la pré-cuisson du coing, rapide, à l’autocuiseur, alors vous vous ouvrez à un monde de gourmandises telles que les bocaux de coings au sirop, la tarte tatin aux coings, la compote, … et le crumble aux coings qui est aussi facile que merveilleusement bon. Je dirais même coquin !

Avant de vous donner ma recette, je vous invite à aller découvrir celle de Capucine sur son très très joli nouveau blog Recipere.

Passionnée, engagée, professionnelle et lumineuse, elle partage son quotidien de jeune femme qui fait du très bon, pour elle et la planète, et sans se prendre la tête… J’adore Capucine… MP à Capu’ : ne reste pas trop longtemps loin de nous ok?

La raison de ce duo de recettes pour un seul crumble? Les souvenirs heureux de la dernière foire de Dijon où nous faisions découvrir au milieu de moultes éclats de rire, ce délice aux visiteurs enchantés !

Crumble de coings (sans gluten)

Pour 6 personnes
Préparation : 20 minutes
Cuisson : 10 min à la cocotte + 25/30 minutes au four, à 180°C

• 70 g de farine de blé noir (ou sarrasin)
• 70 g de farine de châtaigne
• 80 g de sucre blond
• 90 g de beurre (salé pour moi)
• 2 beaux coings

Placer 10 cl d’eau dans votre autocuiseur. Y mettre le panier vapeur.

Couper les coings comme indiqué ci-dessus et placer les morceaux du fruit dans le panier vapeur au fur et à mesure.

Fermer l’autocuiseur et cuire les coings 10 minutes (vous vous souvenez qu’on parle du temps de cuisson en pression). N’ouvrez pas à la fin de cuisson ; laissez votre autocuiseur descendre en pression tranquillement.

Pendant la cuisson des coings, on ne perd pas de temps ! Placer les 2 farines, le sucre et le beurre dans un saladier. Malaxer à la main jusqu’à avoir un sable homogène.

Quand l’autocuiseur a relâché sa pression, préchauffer le four.

Répartir les fruits tendres dans un plat. Saupoudrer de 2 càs de sucre blond. Recouvrir du sable du crumble de façon homogène.

Personnellement, quand je répartis le crumble, je fais en sorte de faire des gros morceaux de pâte, pour avoir des pépites, un peu comme les pépites de muësli ;-)… Je fais aussi en sorte de laisser pointer quelques morceaux de fruits pour que le plat soit joli à regarder avant de savourer.

Tout cela va au four pour 20 à 30 minutes, à 190°C environ, afin d’obtenir un joli brunissement du crumble.

Ne pas finir sans mon conseil de dégustation : servir le crumble bien chaud avec une crème fermière super épaisse et savoureuse. Là, je vous promets un grand moment de gourmandise !

Notez que vous pouvez aussi faire cette recette avec 3 coings au lieu de 2 comme le propose Capucine ; vous aurez alors un crumble plus fruité et moins « crumbly » mais tout aussi bon.

Si vous aimez, vous pouvez ajouter des épices. Vanille, cannelle ou gingembre iront très bien. Pour moi, c’est une fève de tonka râpée qui est ajoutée à la pâte à crumble.