… Aime faire un jeûne et se sentir renaître – 1er jour de jeûne sec
De façon préventive, j’avais fixé un rendez-vous inévitable assez tôt. Ainsi, je me suis levée et préparée à la même vitesse que d’habitude, tout en faisant en sorte de ne pas avoir le temps de petit-déjeuner. Je me suis juste chauffée une gourde de tisane qui est venue avec moi au rendez-vous.
Ce rendez-vous m’a amenée jusqu’au déjeuner et mon estomac ne s’est pas fait entendre (ouf!). De retour à la maison, je me suis fait une thé rouge. L’après-midi a été bien occupée, entre taillage de bois et rendez-vous chez l’osthéo – ce dernier m’apporte un grand soutien en me félicitant de ma démarche. Il est 17h environ. Je m’attèle à la phase de purge…
La purge. Ca consiste à faire en sorte de nettoyer ses intestins de toutes les matières qui l’encombrent (vous avez compris ce que je sous-entends pas “matières” n’est-ce pas?…) ou encore extraire du colon les derniers résidus. Pour que cela se fasse, il faut aider un peu le système et provoquer l’évacuation des selles.
Il y a plusieurs méthodes :
- purge légère au psyllium (pour ceux qui ont un transit fluide, déjà riche en légumes) – parapharmacie ou magasin bio – il se prend durant les 15 jours de jeûne à raison d’une cuillère à soupe dans un verre d’eau, le matin.
- purge radicale au chlorure de sodium : là, c’est résultat garanti à 100% mais aussi un peu “violent”. Il s’agit d’une purge mécanique provoquée par un effet toxique (toxique bénéfique mais toxique quand-même).
Il est aussi parfois question de lavement durant le jeûne. J’avoue ne pas encore m’être lancée dans cette voie.
Pour ma part, j’ai fait une purge au chlorure de magnesium.
Je l’avais faite l’an passé. Ce chlorure est le truc le plus dégueulasse qui m’ait été donné d’avaler. Au moment où on l’avale, ça donne vraiment envie de vomir. L’an passé, cette envie de vomir est passée en quelques minutes. Ca n’a donc pas été gênant même si cette purge intestinale m’a gardée à proximité des toilettes durant les 4 heures qui suivirent son absorption. Au final, je n’en gardais pas un si mauvais souvenir.
Cette année, j’ai donc voulu refaire cette même méthode. Ce premier jour de jeûne, vers 17h, j’ai avalé, un verre (4 gorgées) de chlorure dans de l’eau. Je ne l’ai pas bien vécu du tout. J’ai eu une belle envie de vomir qui est restée pendant une bonne trentaine de minutes. Ensuite, je me suis sentie fiévreuse. Une grande fatigue m’a envahie alors que l’envie d’aller aux toilettes n’est pas apparue. J’en conclus que, de par mon alimentation hyper végétale, mes intestins sont restés assez propres depuis l’an passé et la purge au chlorure de sodium n’était pas indispensable. L’année prochaine, je ferai une purge au psyllium.
Pour finir la journée, j’ai été occupée jusqu’à tard par une visio du collectif pour le hameau Vendée. Quand j’ai raccroché, je me suis écroulée sous la couette sans aucun effort et sans penser du tout à l’idée de manger.
Le sommeil n’est pas venu et j’ai passé une très mauvaise nuit. Après m’être couchée, les nausées se sont accrues et je crois que la fièvre est montée. J’ai clairement eu l’impression d’avoir chopé la grippe (voire le COVID!). En milieu de nuit, j’ai réussi à m’assoupir un peu. Je me suis réveillée à 5h30, un peu moins mal… Du coup j’ai mis un documentaire sur mon ordinateur à côté du lit. Je me suis laissée bercer par le fond sonore et me suis rendormie jusqu’à 8h30 environ. Cette dernière partie de nuit fut réparatrice.
Duel de cigognes…
A trois, on se retourne et on tire !… (Pardon, ça m’a fait marrer…)
Bilan – Jeûne jour 1 :
– Le jour 1 sur 5 est passé.
– Cette journée s’est déroulée sans aucun souci (*) ni même sans une dramatique sensation de faim. Je craignais les grenouilles dans le ventre lors du rendez-vous mais rien…
(*) Sauf : je ne referai pas la purge au chlorure de magnesium qui m’a mise parterre pour la nuit.