… aime grandir au contact des autres – Catherine et la tartinade fraiche de soja, ail et ciboulette
Je vous présente Catherine…
Nous ne sommes pas des amies proches, juste des voisines que se connaissent, car nous partageons la même envie d’une société enrichie en résilience et en reliance. Ainsi, nous nous sommes rencontrées via des associations impulsant ces notions. Entre autres, nous sommes membres de l’association « Les Joies de Céné » dont la mission est de cultiver la transition et le lien social au sein de notre village.
Si nos valeurs et nos envies se rejoignent à 95%, il reste un sujet qui nous divise fort: la consommation de produits issus du règne animal. De mon côté, je suis flexitarienne. Autrement dit, je suis à l’aise avec l’idée d’une humanité élevant et tuant des animaux afin de consommer leur viande. Précision : je suis absolument et farouchement opposée à l’élevage intensif et à la maltraitance animale. Précision bis : je pense que les terres agricoles doivent être prioritairement utilisées pour la culture d’alimentation à destination directe des humains, et que l’élevage ne doit se pratiquer qu’en soutien de ces cultures (comme à la ferme de Trevero – voir ce documentaire bourré d’intelligence!), ou sur des terres inadaptées à la culture (J’en ai parlé ici).
Catherine, elle, elle est végan et, qui plus est, fortement engagée dans la promotion de ce courant à travers l’association L214 dont elle est membre.
Comme Catherine est aussi habitée que moi par ses convictions, vous comprenez que nous évitons minutieusement d’aborder le sujet. Et comme on se rejoint sur tout le reste, alors nous faisons un pas l’une vers l’autre pour fonctionner en bon intelligence. Catherine, elle a fait un gros pas lors du défi locavore. Elle a accepté de faire partie de l’équipe quand bien même Corentin et moi avons mis de la viande de porc au menu. Pour la remercier, j’ai décidé de tenir compte de ses convictions quand je prépare les plats que nous partageons lors des diners-réunions de notre association joyeuse. Autrement dit, je me suis initiée à la cuisine vegan et ai intégré ce courant dans mes dernières créations. J’ai aussi créé une catégorie « Vegan » sur le blog, catégorie que vous retrouvez dans le menu « Recettes ».
Par chance, il y a déjà quelques recettes « vegan » sur le blog, comme le gâteau simplissim à la vanille qui fait de l’oeil à Catherine !
Pour alimenter cette catégorie, je vais vous partager une recette extra, découverte grâce à Catherine : le fromage frais de soja à l’ail et à la ciboulette. (NDLR : l’appellation fromage frais est un abus de langage, car il s’agit en réalité d’un yaourt de soja égoutté, d’où le titre du billet « tartinade fraîche »)
« Fromage frais » de soja à l’ail et à la ciboulette (Tartinade fraîche…)
Préparation : 15 minutes
Attente : 12 heures
Pas de cuisson
- 1 gros pot de 400 g de yaourt de soja (soja français, produit bio, sans OGM)
- De la fleur de sel
- Poivre du moulin
- 2 gousses d’ail
- Quelques brins de ciboulette, et quelques fleurs si vous avez
Dans un pot plutôt haut – j’utilise un pot Le Parfait de 1,5 l, placer un tissu en coton, à la maille fine mais pas trop serrée. Maintenir avec une ficelle en faisant en sorte de laisser un espace sous le tissu dans le fond du pot – La photo est plus parlante que ce texte…
Verser le yaourt dans le tissu. Couvrir et placer au frais quelques heures pour égoutter (Moi je mets à égoutter le soir).
Débarrasser le yaourt de soja égoutté dans un bol. Garder le « petit lait » pour une sauce, un gâteau, du pain, etc…
Ajouter le sel, le poivre, l’ail pelée et hachée finement, la ciboulette lavée et émincée et quelques pétales de fleurs. Bien mélanger. Placer dans un pot et garder au frais jusqu’au moment de le déguster.
Catherine, Joyeuse, parsemant le dessert du défi locavore de délicieux crumble sarrasin
Quelques toasts de cake nature et sans gluten, garnis de fromage frais de soja